La réglementation des alarmes sonores

Les normes diffèrent selon qu’il s’agisse d’une sirène d’intérieur ou d’extérieur.

L’utilité des sirènes d’alarme, aussi appelées « hurleur », n’est plus à démontrer : elles jouent à la fois un rôle préventif et dissuasif auprès des monte-en-l’air, tout en vous alertant en cas d’intrusion afin que vous puissiez prendre les mesures nécessaires.

Aucune norme précise n’est définie pour une sirène d’alarme au niveau national. Toutefois, préfectures et municipalités ont le pouvoir de fixer leurs conditions qu’il s’agisse de « hurleurs » destinés aux entreprises ou aux particuliers.

En ce qui concerne les sirènes d’extérieurs, la norme est généralement fixée à 105 dB (A) pour 3 minutes de fonctionnement (mesure effectuée avec la base 1 seconde, à 1 mètre de la source).

Les sirènes d’intérieur installées dans des maisons individuelles ne sont pas tenues de respecter cette norme des « 3 minutes » puisque, filtré, le son strident qu’elles émettent occasionne moins de bruit pour le voisinage. En revanche, les sirènes équipant un appartement doivent respecter un cycle court.

Côté puissance, la plupart des produits vendus aux particuliers tournent autour d’une pression acoustique de + ou – 105 dB (A).

Cette puissance est suffisante pour alerter les occupants et déclencher une réaction de panique chez les intrus. Il est cependant conseillé d’installer plusieurs sirènes, par exemple si l’habitation a plusieurs étages, que certaines parties de la maison sont isolées de la partie principale, etc.

Bon à savoir : le déclenchement intempestif d’une sirène d’alarme peut être considéré comme un trouble de la tranquillité publique. Il est donc préférable de s’équiper d’un produit certifié conforme aux normes françaises ou européennes.